Révolutionnez votre ingénierie pédagogique grâce aux compétences

Nous ne vous l’apprenons pas, à l’image du nom qui désigne le nouvel organisme régulateur en matière de certifications, la compétence est devenue l’incontournable actrice du secteur de la formation.

En effet, le grand changement, qui n’a pas terminé d’en troubler plus d’un, est celui-ci : la finalité de la formation n’est plus seulement de transmettre du savoir. Non, on transmet aussi aux apprenants du savoir-faire qui est un applicatif des connaissances en situation de travail. Ensuite, on y adjoint des compétences comportementales (issues des savoirs comportementaux) qui favorisent et conditionnent l’exécution du savoir-faire.

Et puisque le moteur de ce grand changement est d’apporter les compétences dont les entreprises ont besoin pour qu’elles se développent et qu’elles emploient, l’idée est donc désormais de partir des métiers existants. La racine du changement est là, la logique est inversée, c’est le référentiel métier, ses compétences et ses activités répertoriées qui doivent servir de matière première à l’ingénierie pédagogique.

C’est à cet endroit que le trouble est jeté sur la majorité des acteurs de la formation que nous accompagnons car la nouvelle méthode de construction des parcours de formation parait opaque voire imprenable.  

C’est pour cette raison, que notre équipe ouvre une série de 6 épisodes portant sur les clés de cette nouvelle méthode. A raison d’un article par mois relayé par notre newsletter mensuelle, vous deviendrez d’ici la fin de l’année les cadors de la compétence. Bien sûr, si vous avez besoin d’accélérer votre capacité à dominer cette activité, rien ne vous empêche de nous contacter 😉

Voici le programme :

Episode 1 - distinguer le référentiel métier et le référentiel de formation

En partant du métier concerné et de son référentiel, l’idée est d’identifier et de transmettre dans le référentiel formation les savoirs, savoir-faire et savoirs comportementaux qui permettront aux apprenants de réaliser différentes combinaisons et ainsi effectuer une activité de manière adéquate et actualisée. Mais pourquoi sont-ils donc différents ? Parce que… réponse au prochain épisode !

Épisode 2 - traduire pédagogiquement les compétences

Distinguant précisément la différence entre référentiel métier et référentiel de formation, il s’agira de traduire pédagogiquement le premier pour obtenir le second. Dans cet article, on étayera l’idée de mettre en regard les blocs de compétences et les modules de formation déjà existants ou à créer, pour répertorier les savoirs, les savoir-faire et les savoirs comportementaux.

L’objectif est de transmettre toutes les compétences nécessaires à l’exercice du métier. TOUTES ! Pour permettre à l’apprenant de combiner librement les compétences transmises en fonction des activités qu’il doit exécuter. Il faudra donc constamment vérifier que les modules de formation et la pédagogie permettent bien d’acquérir les compétences qui figurent dans le référentiel.

Épisode 3 - construire l’évaluation des compétences

Le principe est simple et radical : on ne peut pas autoriser un apprenant à ne pas avoir acquis une compétence. Face à cet absolu, la façon d’évaluer comporte deux facettes qui apportent la subtilité de l’exercice : une partie analytique de l’acquisition et une appréciation globale de la capacité de l’apprenant à combiner correctement les compétences. Il aura par exemple une manière de compenser ou de transférer une compétence existante dans une autre activité qui permettra de réaliser l’activité avec brio. On retrouve dans l’évaluation la complexité de l’apprentissage des compétences combinatoires ! Si l’épreuve est conçue dans cet esprit, les compétences seront d’autant plus simples à évaluer.

Épisode 4 - concevoir les critères sur mesure

Toujours en regard des compétences précises et tenant compte de l’épreuve, les critères déterminés vont permettre de mesurer à quel point il y a une exhaustivité de l’acquisition de la compétence. Puisqu’il est question de mesure, il est tentant de considérer que le mesurable et le qualitatif ne font pas bon ménage. Grande erreur, nous verrons ici comment les réconcilier.

IN FINE, le but de cette méthode est de vous permettre d’être à l’aise dans cet exercice. Ainsi, vous ferez de vos apprenants, des individus employables et capables de répondre aux besoins des entreprises à un moment T, avec la capacité d’évolution dont ils auront besoin tout au long de leur trajectoire professionnelle.