Demande au RSCH : réussir la construction de votre bloc de compétences

Vous souhaitez faire enregistrer votre titre au Répertoire Spécifique des Certifications et Habilitations mais vous ne savez pas comment aborder la construction du référentiel de Compétences et de Certification ? Vous avez déjà réalisé des référentiels pour des titres RNCP mais vous vous demandez la différence dans un contexte d’enregistrement au RSCH ? Cet article vous éclairera sur les grands principes de construction d’un référentiel dédié au RSCH.

La « qualité du référentiel de compétences et du référentiel d’évaluation » est inscrit comme deuxième critère d’enregistrement des demandes pour le Répertoire Spécifique. Le premier critère étant « l’adéquation des connaissances et compétences visées par rapport aux besoins du marché du travail. » A ce sujet, nous vous renvoyons à l’article sur l’étude qui constitue l’un des éléments centraux pour évaluer ce critère.

Ce référentiel de compétence est composé d’un seul et unique bloc

Le référentiel de compétences et d’évaluation présenté pour obtenir le RSCH sera apprécié avec la même exigence qu’un référenciel adressé pour un titre RNCP. La différence est qu’il s’agit d’un seul bloc de compétences.

Cette information peut sembler anodine, elle permet néanmoins, dès le départ, de s’assurer que votre projet de certification ne contient pas un autre bloc de compétence. Il arrive que dès ce premier critère, les équipes se rendent compte qu’elles pourraient avoir deux demandes à déposer, ou que finalement, un premier travail d’essentialisation pour assurer la cohérence du périmètre du projet est nécessaire. Pour cette étape, nous vous renvoyons à l’article concernant la manière dont nous évaluons la faisabilité des projets. Il vous permettra de comprendre comment avancer lors de cette étape.

La cohérence et l’homogénéité sont encore et toujours les notions clés, les tuteurs de votre travail d’élaboration. Ici nous vous renvoyons vers l’article dédié au référentiel métier réalisé pour l’enregistrement d’un titre au RNCP. Cet article vous apportera tout ce qu’il faut pour se servir de ces deux notions clés comme cadre de travail.

Ce qui doit figurer dans votre référentiel de compétences et d’évaluation

L’élaboration de ce référentiel doit tenir dans un seul bloc parce qu’il s’agit d’un bloc complémentaire à un métier. C’est une activité complémentaire. Mais France Compétences ne souhaite pas que ce soit exprimé ainsi. D’ailleurs, le titre de votre bloc de compétence ne doit en aucun cas faire référence à un métier et doit s’exprimer obligatoirement avec des verbes d’action. Nous sommes bien là, dans l’unique expression d’un ensemble cohérent et homogène de compétences sans référence à une activité.

Cette norme différente prend son fondement dans le fait que le bloc de compétences du RSCH a vocation à être soit des compétences transverses à différents métiers s’insérant dans des activités différentes, soit des compétences complémentaires à un métier, auquel cas cela pourrait s’apparenter à une activité complémentaire.

 

Pour aller plus loin, découvrez : à quoi sert l’étude de la valeur d’usage pour votre projet de certification au Répertoire Spécifique des Certifications et Habilitations ? Quelles sont les étapes administratives pour l’enregistrement au Répertoire Spécifique des Certifications et Habilitations (RSCH) ? Ou encore quelles est la différence entre le Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP) et le Répertoire Spécifique des Certifications et Habilitations (RS) ?

Quatre & Associés vous accompagne aux étapes clés de votre demande d’enregistrement au Répertoire Spécifique.