Découvrez un métier méconnu mais essentiel
On a beau être « du métier », penser compétences dès le premier café du matin, marché de l’emploi à la pause déjeuner, dynamique de secteur en lisant le journal et évolution métier en réunion… On ne sait pas tout… Non, on ne connait pas TOUS les métiers. Ne tentez pas d’y parvenir, car ce serait peine perdue : il en existe 11 000, rien qu’en France et 85% de ce qui existeront en 2030 sont à inventer.
Parmi ceux qui existent, certains échappent totalement à notre propre imagination. Métiers de super niche, trop discrets, trop rares, trop spécifiques…
Parmi ceux-là, on a eu envie de vous en présenter UN.
Parce qu’ils nous emmènent dans les salles obscures qu’on aime tant. Parce que l’on comprend assez vite que grâce à lui, on est heureux de regarder les histoires qui défilent sur le grand écran devant nous. Et s’il n’était pas là… l’expérience cinématographique et tous les moyens techniques mobilisés pour nous faire rêver n’y pourraient rien. Tout serait fichu. On sortirait déçus. Dépités.
Non ce n’est pas trop que de dire cela. Imaginez qu’à la place du visage de Vincent Cassel en Athos des trois mousquetaires, à la place du regard de Leila Bekhti dans « je me souviendrai de vos visages » ou devant le sourire de Romain Duris dans l’Auberge espagnole, il y ait une tache… un inconfort visuel qui vous fait sortir définitivement de l’expérience…
Grand bien nous fasse, le nettoyeur d’écran de cinéma nous en écarte grâce à son expertise. Il se charge d’éliminer les résidus de poussière, les traces et les tâches des écrans de cinéma. Ses gestes spécifiques et ses produits adaptés prennent soin de ces toiles blanches de 300 à 1000 mètres carrés.
Cet oiseau de nuit doit être aussi rigoureux que méticuleux. Il ou elle doit avoir une bonne condition physique et ne pas avoir le vertige.
Sa formation ? Elle est double : Agent de nettoyage industriel et cordiste.
Son salaire peut dépasser les 40 000€ par an s’il s’agit de travailler sur des écrans géants.
Ce métier si précieux est à l’antipode des secteurs en tension, car si les compétences sont spécifiques, la France ne compte que 5 241 salles de cinéma actives. Les places sont chères donc… et le métier n’est que de courte durée étant donné les conditions physiques extrêmes et le rythme en décalé que l’activité suppose.
Alors la prochaine fois que vous vous installerez dans votre fauteuil rouge et votre boite de pop corn, vous aurez peut-être une pensée pour celui ou celle qui aura contribué à vous faire voyager 😊